Édition Gallimard

Traduction Carine Chichereau

Presque dix ans après la parution du remarqué (et remarquable) « Certaines n’avaient jamais vu la mer », JULIA OTSUKA livre ici un roman fort, dérangeant et poétique.

Ce roman est divisé en deux parties égales. La première partie a pour cadre une piscine où l’on croise une galerie de personnages dont Alice qui sert de fil conducteur. Puis, brutalement, une fissure apparaît au fond de la piscine et le roman bascule dans un tout autre registre, celui de la vieillesse (toujours avec Alice comme fil conducteur).

Toute en finesse et en légèreté, Julia OTSUKA brosse avec justesse un portrait au vitriol de la société et de la fin de vie. C’est à la fois narquois, ironique et bienveillant et cela résonne comme une philosophie de vie.